A Propos

L’ATL, de quoi parle-t-on ?

Au sens large, le secteur de l’Accueil Temps Libre (ATL) reprend tous les espaces-temps non repris dans les missions confiées de manière obligatoire à l’enseignement.
L’ATL revêt ainsi beaucoup de réalités : garderies scolaires, centres de vacances résidentiels ou non, écoles de devoirs, stages et ateliers sportifs, artistiques, musicaux, …

Le gouvernement de la Communauté française a souhaité structurer ce secteur en votant 3 décrets :

Au sens du décret ATL, c’est l’accueil et l’animation durant leurs temps libres des enfants qui fréquentent l’enseignement fondamental : avant et après les cours, les mercredis après-midi, les WE voire durant les vacances.

Une réalité certaine pour de nombreux enfants dont le(s) parent(s) travaille(nt) mais aussi la possibilité pour l’enfant de choisir des activités qui l’intéressent pour grandir et s’épanouir.

Les communes au centre de l’ATL
Le décret laisse aux communes l’initiative et le choix d’entrer dans le processus ou non. Actuellement, 250 communes ont franchi le pas (au 1er juillet 2024). En entrant dans le processus, la commune s’engage à en respecter les exigences administratives vis-à-vis de l’ONE et à mettre en place une CCA (Commission Communale de l’Accueil), un espace de rencontre entre acteurs ATL : Commune, Parents, Ecoles et opérateurs d’accueil. C’est un lieu d’échanges et d’avis, la commune restant toujours le pouvoir décisionnel.

Cette commission, en s’appuyant sur la personne relais (le-la coordinateur·rice ATL), rédige un programme CLE (Coordination Locale pour l’Enfance) : le projet de la commune, pédagogique et organisationnel, pour des temps libres de qualité et un service aux parents.
Sans que ce soit de la responsabilité de la commune, sauf si elle est « opérateur », la formation des accueillant·es extrascolaires est aussi une exigence du Décret. Des moyens financiers sont également dégagés pour cela.

Le choix d’un partenariat professionnel
Le Décret laisse aux communes qui entrent dans le processus deux modes organisationnels :
– L’organisation complète en interne
L’appel à une asbl pour la coordination (Article 17 Alinéa 1er du Décret)

Quel que soit le mode organisationnel choisi, la procédure décrite est identique et le pouvoir décisionnel reste à la commune.

La connaissance du secteur, la maîtrise des cadres légaux et l’expérience des accueils d’enfants et des jeunes sont des atouts pour du travail cohérent, de qualité… tout en gagnant en rapidité dans les processus à mettre en place.
La structure de l’asbl permet aussi une prise en main du projet immédiate.